Ce que vous trouverez dans ce blog

Depuis 2003, le Comité de défense de Saint-Gilles [1060 Bruxelles] établit annuellement un relevé des locaux vides et abandonnés dans la commune. Bon an mal an, la situation s'améliore dans certains quartiers, mais on observe que le nombre de locaux vides n'a pas l'air de diminuer. Ce sont parfois des immeubles entiers, parfois seulement l'un ou l'autre étage.

Un groupe de travail a été constitué au sein du CODES. Il a pour objet d'examiner, d'explorer, d'analyser la situation sur le terrain. Mais nous n'en resterons pas là : l'idée est de mettre tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces locaux inoccupés soient remis en état (et bien entendu conforme aux réglementations en vigueur) et pour que les propriétaires «réinjectent» ces immeubles, ces locaux, ces ateliers abandonnés, vides ou insalubres dans le circuit du marché locatif. Dans un premier temps [en décembre 2011], nous allons publier des photographies de chaque immeuble que nous avons repéré. L'adresse et une description de la situation du bien complèteront aussi, dans la mesure du possible, notre relevé visuel.
Ce blog se veut vivant et tentera de suivre l'évolution de chaque bâtiment.

N'hésitez pas à nous faire part de vos réactions ou des informations dont vous disposez sur les bâtiments inventoriés. Bien sûr, si des informations sont inexactes ou ont évolué, faites-le nous savoir (y compris de la part des propriétaires). Nous ne voulons en aucun cas publier des informations qui porteraient atteinte à la vie privée et nous enlèverons immédiatement après vérification les informations que le lecteur contesterait.

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.







mardi 13 mars 2012

157-159 Chaussée de Waterloo




111 Chaussée de Waterloo


Maison de 3 étages Totalement vide le rez-de-chaussée commercial est fermé
Maison à vendre

13 et 13a - Rue Veydt


Rue Veydt 13-13a
Région de Bruxelles-Capitale
INVENTAIRE DU PATRIMOINE
ARCHITECTURAL

HENRI BEYAERT - 1867
GEORGES HOUTSTONT - 1867-1877
ART DÉCO
IMMEUBLE À APPARTEMENTS
ATELIER (ARTISANAT)
REZ-DE-CHAUSSÉE COMMERCIAL
RESTAURANT

Bâtiment de plan en L, présentant une façade à front de rue et deux
façades donnant sur une cour intérieure dissimulée par un mur de
clôture. Transformé en restaurant depuis 1982, son aménagement
intérieur est dû à C.N. & Cie, atelier d'architecture, de décoration et
graphisme.
La partie à front de rue, de style Art Déco, dessinée en 1930, résulte
de la profonde transformation d'un bâtiment néoclassique dessiné en
1867 par l'arch. Henri Beyaert, pour le sculpteur Georges Houtstont.
Sa façade enduite de trois travées compte quatre niveaux sous
toiture à croupe sommée d'un petit pignon de bois à abat-vent.
R.d.ch. commercial percé de deux vitrines. Aux étages, oriel axial de
plan trapézoïdal, montant jusqu'à la corniche. Sur toute la hauteur
des trumeaux, fresques contemporaines à sujets inspirés de
l'Antiquité grecque, oeuvre de la décoratrice Agnès Emery (1982).
La partie arrière du bâtiment, en fond de cour, correspond
probablement à l'atelier du sculpteur Houtstont, dessiné en 1877. Il
se caractérise par une façade ajourée de larges baies rect. à châssis
à petits-fers.
Archives
ACSG/Urb. – (1867), – (1877), 347 (1930), 129 (1982).
Ouvrages
LOYER, F., Paul Hankar, Naissance de l'Art Nouveau, AAM, Bruxelles, 1986, p. 46.
Divers
VAN SANTVOORT, L., Het 19de-eeuwse kunstenaarsatelier in Brussel (doctoraal proefschrift,
sectie Kunstwetenschappen en Archeologie) VUB, Bruxelles, 1995-1996.
MONUMENTS & SITES © MRBC | http://www.irismonument.be/fr.Saint-Gilles.Rue_Veydt.13.html
PAGE 2/2 Recherches et rédaction : 1997-2004.

Rue Veydt 13 – 13a : Soumis à l’enquête publique du  19/04/11 au  03/05/11
Demandeur : Mr Amaury de Solage – Rue Henri Van Zuylen 59 – 1180 Bruxelles – 02/375.27.00 – asolage@gmail.com
Architecte : Corbisier & Associés – Rue des Glands 72 – 1190 Bruxelles – 02/347.70.97 – archi@313.be – www.corbisier.be

La demande porte sur la transformation d’un immeuble avec modification du nombre de logements, changement de destination et aménagement de terrasses.
Situation existante : 3 appartements 2 chambres
Situation projetée : 4 appartements 2 chambres – 1 appartement 1 chambre
Superficie existante : 1097m²
Superficie projetée : 1121m²

Voir note explicative

Notre avis : Rien à signaler, l’immeuble est suffisamment spacieux 

Cc : 31/05/11
27ème point : Demande de permis d'urbanisme PU2010-252 tendant à transformer l'immeuble avec
modification du nombre de logements , changement de destination et aménagement de terrasses.
sise Rue Veydt de 13 à 13a introduite par Monsieur DE SOLAGES Amaury
Considérant que pendant l’enquête publique qui s’est déroulée du 19/04/2011 au 03/05/2011, le courrier
suivant est arrivé au nom du Collège des Bourgmestre et Echevins :
NEANT
EXPOSE DU DOSSIER
Situé : PRAS : zones d'habitation
en zone d'intérêt culturel, historique, esthétique ou d'embellissement
DEROGATIONS :
dérogation à l'art. 8 du titre II du RRU
dérogation à l'art.10 du titre 2 du RRU (superficie nette éclairante)
Soumis à l’avis de la commission de concertation et aux mesures particulières de publicité pour :
application de la prescription particulière 2.5.2° du PRAS (modifications des caractéristiques
urbanistiques des constructions)
application de la prescription générale 0.6. du PRAS (actes et travaux portant atteinte aux intérieurs
d'îlots)
A huis clos les membres se réunissent et émettent l'avis suivant:
Considérant la situation de la demande en zone d’habitation et en zone d'intérêt culturel, historique,
esthétique ou d'embellissement au Plan Régional d'Affectation du Sol arrêté par arrêté du gouvernement
du 3 mai 2001 ;
Considérant que le bien est repris à l’inventaire du patrimoine architectural et à l’inventaire scientifique
(bâtiment d’avant 1932, qualités patrimoniales intéressantes) ;
Considérant également la situation de l’immeuble à côté d’un bien inscrit sur la liste de sauvegarde (rue
Veydt, 15, arrêté du 09/03/1995) ;
Considérant que la demande vise à transformer l’immeuble avec modification du nombre de logements,
changement de destination et aménagement de terrasses ;
Considérant plus précisément qu’il s’agit de :
- aménager un bar côté rue et une galerie d’art à l’arrière du rez-de-chaussée ;
- fermer l’aéra existant par des planchers et supprimer la verrière ;
- aménager 2 terrasses au 1er étage (bâtiment arrière) et une terrasse au dernier étage du
bâtiment avant (en creux dans la toiture) ;
- placer des passerelles et échelles d’évacuation pour le bâtiment arrière ;
- aménager un atelier d’artiste au 1er étage à l’arrière ;
- réaménager les logements aux étages du bâtiment avant ;
- régulariser et réaménager le logement au 2ème étage du bâtiment arrière ;
- aménager un logement sous toiture ;
Considérant l’absence de plainte durant l’enquête publique qui s’est déroulée du 19/04/2011 au
03/05/2011 ;
Considérant l’avis du Service d'Incendie et d'Aide Médicale Urgente daté du 06/01/2011 (pas d’objection
majeure) ;
Considérant que le bar et la galerie d’art sont compatibles avec les affectations de la zone, que par
rapport à la situation légale (restaurant et galerie d’art au rez-de-chaussée) il s’agit d’implanter le bar côté
rue et la galerie à l’arrière ;
Considérant que la fermeture de l’aéra par des planchers aux étages ne génère aucun impact, que la
fermeture de cet aéra permet un gain d’espace pour les logements et une meilleure compacité de
l’immeuble ;
Considérant que la terrasse aménagée en creux au dernier étage dans la toiture se situe dans cet ancien
aéra, qu’un retrait par rapport à la limite mitoyenne est prévu mais que ce retrait n’est pas suffisant pour
limiter les vues sur le voisinage ;
Considérant que la terrasse prévue au 1er étage à l’arrière n’engendre aucun impact (ceinturée de hauts
murs) ;
Considérant par contre que la terrasse au 1er étage côté cour se situe à proximité d’une ouverture dans le
mitoyen donnant sur une cour chez le voisin, que des vues potentiellement préjudiciables à l’intimité des
occupants de l’immeuble sont possibles et qu’un retrait inaccessible permettrait de limiter ces vues ;
Considérant que des dispositifs d’évacuation d’urgence sont imposés par le Service d'Incendie et d'Aide
Médicale Urgente mais que ces dispositifs sont prévus de manière à présenter un impact minimal
(passerelle en caillebotis métallique, échelles escamotables) ;
Considérant l’existence en situation légale d’un atelier au 1er étage à l’arrière, que la présente demande
vise à réaménager et considérant qu’il s’agit d’un atelier destiné à fonctionner avec la galerie d’art ;
Considérant que le réaménagement des appartements des étages de la partie à front de rue tend à
améliorer le confort de ces logements, bien qu’une dérogation au titre II du règlement régional
d'urbanisme subsiste pour l’éclairement de la deuxième chambre (art. 10 du titre II du règlement régional
d'urbanisme), celle-ci est inhérente à la configuration des lieux et compensée par la fonctionnalité et la
rationalité des aménagements ;
Considérant que le logement au 2ème étage du bâtiment arrière et le logement aménagé sous toiture,
hormis pour l’absence de sas WC (dérogation à l’article 8), sont conformes au titre II du règlement
régional d'urbanisme, qu’il s’agit de deux appartements spacieux et confortables et que la dérogation peut
aisément être supprimée ;
Considérant qu’il est prévu de maintenir un maximum de menuiseries extérieures et qu’il est prévu d’en
remplacer certaines en respectant leurs caractéristiques d’origine ;
Considérant néanmoins que le formulaire relatif à la performance énergétique des bâtiments mentionne le
placement de dispositifs de ventilation, que ces dispositifs ne peuvent être visibles afin de ne pas
dénaturer l’expression des façades de cet immeuble de qualité ;
Considérant qu’il est prévu de peindre les pierres bleues en façade, que cette mise en peinture dénature
son expression et qu’il est dommage de masquer ces éléments en pierre naturelle ;
Considérant en conclusion qu’il s’agit d’une rénovation globale et d’une remise en valeur d’un bâtiment
patrimonialement intéressant ;
AVIS FAVORABLE à condition de :
- prévoir un retrait inaccessible pour la terrasse du dernier étage et pour la terrasse du 1er étage côté cour
de minimum 1,90 m par rapport à la limite mitoyenne ;
- se conformer à l’article 8 du titre II du règlement régional d'urbanisme pour l’appartement du 2ème étage à
l’arrière et l’appartement sous toiture (sas WC) ;
- prévoir un remplacement des châssis au plus proche de leurs caractéristiques d’origine et prévoir des
dispositifs de ventilation non visibles ;
- ne pas peindre les éléments en pierre naturelle en façade.

Rue Veydt 13 : Soumis à l’enquête publique du  21/11/11 au  05/12/11
Demandeur : Mr Amaury de Solage – 59 rue Henri Van Zuylen – 1180 Bruxelles – 02/375.27.00 – asolages@hotmail.com
Architect: Corbisier & associés – rue des Glands 72 – 1190 Bruxelles – 02/347.70.97 – www.corbisier.bearchi@313.be 

La demande porte sur la démolition et la reconstruction de la véranda. Pas de note explicative mais en lisant les plans, nous constatons que la taille de la nouvelle véranda sera identique.



7ème point : Demande de permis d'urbanisme PU2011-236 tendant à démolition reconstruction de la
véranda sise rue Veydt 13 introduite par Monsieur de Solages Amaury
Considérant que pendant l’enquête publique qui s’est déroulée du 21/11/2011 au 05/12/2011, le
courrier suivant est arrivé au nom du Collège des Bourgmestre et Echevins :
Comité de défense de Saint-Gilles- Monsieur Van den Bosch rue Dethy, 79 1060 Bruxelles
Monsieur Guichard rue Veydt, 11/4 1060 Bruxelles
EXPOSE DU DOSSIER
Situé : PRAS : zone d'habitation
en zone d'intérêt culturel, historique, esthétique ou d'embellissement
en liseré de noyau commercial
en point de variation de mixité
le long d'un espace structurant
PPAS : .
RCU :
Zone de protection :
DEROGATIONS :
Soumis à l’avis de la commission de concertation et aux mesures particulières de publicité pour :
application de la prescription générale 0.6. du PRAS (actes et travaux portant atteinte aux
intérieurs d'îlots)
application de l'art. 207 §1.al4 du COBAT (monument ou ensemble antérieur à 1932 inscrit à titre
transitoire à l'inventaire)

Prop CC
PU 2011-236 Rue Veydt, 13 04/01/2012
Considérant que le bien se situe en zone d’habitation et en zone d'intérêt culturel, historique,
esthétique ou d'embellissement du Plan régional d'affectation du sol arrêté par arrêté du
Gouvernement du 3 mai 2001 ;
Considérant que le bien est repris à l’inventaire scientifique et par défaut à l’inventaire du patrimoine
architectural (bâtiment d’avant 1932) ;
Considérant que la demande vise la démolition et la reconstruction de la véranda au rez-dechaussée
;
Considérant que pendant l’enquête publique qui s’est déroulée du 21/11/2011 au 5/12/2011, 2
réclamations ont été introduites, considérant également le document remis en séance et que ces
plaintes portent principalement sur :
- La perte d’un élément faisant partie du patrimoine architectural ;
- L’opposition à l’encastrement de la poutrelle dans le mur mitoyen ;
- La démolition réalisée avant autorisation ;
19
Considérant que la demande précédente (PU 2010-252) prévoyait la restauration de la véranda
existante ;
Considérant que la véranda n’était que partiellement légale, que seule la toiture avait été autorisée par
permis d’urbanisme, que la fermeture verticale n’avait jamais été autorisée (hormis régularisation par
le PU 2010-252, que la présente demande tend à modifier) ;
Considérant également que la véranda est très peu visible depuis l’espace public et que le mur de
clôture et la porte cochère la masquent ;
Considérant que l’encastrement de la poutrelle n’est pas en dérogation à l’article 37 du Règlement
communal sur les bâtisses, que cet article concerne l’encastrement de gîtes soutenant les planchers
des étages, qu’il s’agit ici d’une poutrelle ponctuelle destinée à soutenir une toiture et un muret ;
Considérant que la reconstruction de cette véranda présente une performance énergétique accrue
(isolation renforcée, double vitrage, étanchéité…) et une stabilité renforcée (éléments existants
vétustes) ;
Considérant effectivement l’état de vétusté de cette ancienne véranda, que sa fonction première était
une simple couverture du stock de l’ancien atelier établi anciennement à cette adresse (protection
contre les intempéries), que dès lors les qualités techniques de cette verrière étaient en corrélation
avec sa fonction première (éléments fins, simple vitrage, faible poids à soutenir, passage d’air…) et ne
répondent plus aux exigences minimales actuelles en terme de sécurité, étanchéité, fonctionnalité… ;
Considérant également que la reconstruction de cette véranda permet l’intégration de la passerelle
d’évacuation de secours et la sécurisation de celle-ci ;
Vu l’avis du Service d'incendie et d'aide médicale urgente du 21/10/2011 (pas d’objection majeure) ;
Considérant néanmoins que la verrière existante présentait des qualités esthétiques et architecturales
non négligeables, que la commission de concertation déplore sa démolition ;
Considérant que les circulations internes sont rationalisées (séparation du hall d’entrée des
logements) ;
AVIS FAVORABLE

29 Rue de Rome


Rue de Rome 29
Maison néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré., pour et probablement par l'arch. H. Hallut, 1879.

Modification du nombre et de la répartition des logements avec modifications de volume, changement de déstination et mise en place de parking,


Commission de concertation 14/12/10

2ème point : Demande de permis d'urbanisme PU2010-221 tendant à modifier le nombre et
la répartition des logements avec modifications de volume, changement de
destination et mise en place de parkings sise rue de Rome, 29 introduite par Monsieur et
Madame DE SPOELBERCH - VILARICA Ernestine & David
Considérant que pendant l’enquête publique qui s’est déroulée du 10/11/2010 au
24/11/2010, le courrier suivant est arrivé au nom du Collège des Bourgmestre et Echevins :
Monsieur Guy Sohy rue de Rome, 31 1060 Bruxelles
Monsieur Winnepenninckx rue de Rome, 27 1060 Bruxelles
Monsieur Meulemans rue de Rome, 27 1060 Bruxelles
Monsieur Bruiz rue de Rome, 27 1060 Bruxelles
EXPOSE DU DOSSIER
Situé : PRAS : zones d'habitation
en zone d'intérêt culturel, historique, esthétique ou d'embellissement
en liseré de noyau commercial
en point de variation de mixité
le long d'un espace structurant
PPAS :néant.
RCU : néant
Zone de protection : Périmètre de protection : "Ancienne Maison Hoguet", rue de
Rome, 24-28. AG 29/10/1998.
DEROGATIONS :
dérogation à l'art.4 du titre 1 du RRU (profondeur de la construction)
dérogation à l'art.6 du titre 1 du RRU (toiture - hauteur)
dérogation à l'art.13 du titre 1 du RRU (maintien d'une surface perméable)
dérogation à l'art.10 du titre 2 du RRU (superficie nette éclairante)
dérogation à l'art.3 du titre 2 du RRU (normes minimales de superficie - superficie
des locaux habitables)
Soumis à l’avis de la commission de concertation et aux mesures particulières de publicité
pour :
dérogation à l'art.4 du titre 1 du RRU (profondeur de la construction)
dérogation à l'art.13 du titre 1 du RRU (maintien d'une surface perméable)
dérogation à l'art.6 du titre 1 du RRU (toiture - hauteur)
application de la prescription particulière 2.5.2° du PRAS (modifications des
caractéristiques urbanistiques des constructions)
application de la prescription générale 0.6. du PRAS (actes et travaux portant atteinte
aux intérieurs d'îlots)
application de l'art. 153 du CoBAT (dérogation aux règlements d'urbanisme)
application de l'art. 237 du COBAT (zone de protection d'un bien classé (actes et travaux
modifiant les perspectives sur ce bien classé ou à partir de celui-ci)).
Exposé du dossier par Mme Vandeville.
Ni le demandeur, ni l’architecte et ni le réclamant n’est présent et les membres émettent
l’avis suivant :
Considérant que le bien se situe en zone d’habitation du Plan régional d'affectation du
sol arrêté par arrêté du Gouvernement du 3 mai 2001, ainsi que dans le périmètre de
protection du bien classé sis 24-28 rue de Rome ;
Considérant que le bien est repris à l’inventaire du patrimoine architectural (bâtiment
d’avant 1932) ;
Considérant que la demande vise la modification du nombre de logements (division de
la maison unifamiliale à l’avant en 3 logements), la modification du volume
(extensions et lucarnes pour le bâtiment avant, pergola en intérieur d’îlot et terrasses
au bâtiment arrière), le changement de destination du bâtiment arrière (remise en 2
logements) et la création de 3 emplacements de parking en intérieur d’îlot ;
Considérant que pendant l’enquête publique qui s’est déroulée du 10/11/2010 au
24/11/2010, 4 réclamations ont été introduites et portent sur :
• la création des emplacements de parking en intérieur d’îlot (nuisances sonores
et olfactives, impact de la pergola) ;
• les terrasses des 1er et 2e étages du bâtiment avant (vues préjudiciables) ;
Considérant l’avis défavorable de la CRMS : interventions intérieures ayant comme
conséquence de dénaturer profondément l’hôtel de maître (mezzanine dans l’entre
cochère notamment), emplacements de stationnement pas valorisant pour les
logements ;
REPORT D’AVIS dans l’attente d’une visite sur place.

lundi 12 mars 2012

18 - Rue de Moscou


Immeuble de 4 étages, au rez-de-chaussée le volet est fermé rempli de graffiti, la maison semble totalement vide en 2011.

65 - Rue du Mont-Blanc

Rue du Mont-Blanc 61, 63, 65
Région de Bruxelles-Capitale
INVENTAIRE DU PATRIMOINE
ARCHITECTURAL
ADOLPHE DE BAETS - 1892-1899
ÉCLECTISME
NÉO-RENAISSANCE
MAISON BOURGEOISE
Ensemble de trois maisons identiques, de style éclectique à façade
polychrome d'inspiration néo-Renaissance flamande, construites
pour Daniel Peetermans, briquetier saint-gillois, par l'entrepreneur
Adolphe De baets, 1892 (n° 61) et 1899 ( n° 63 et 65).
composition asymétrique de deux niveaux, sous pignon à gradins en
travée principale. Façades en briques rouges, rayées de bandeaux
en pierre blanche et rehaussées de pointes de diamant. Porte sous
baie d'imposte à châssis présentant deux jours à vitraux
géométriques. Fenêtres à arc surbaissé. Travée principale marquée
par un balcon à garde-corps en ferronnerie. Pignon percé d'une baie
à arc en plein cintre.
Archives
ACSG/Urb. 2968 (1892), 1602 (1899).
Recherches et rédaction : 1997-2004.

Le chancre du 99 - Rue de Mérode




Plan d’expropriation des immeubles de l’ilôt A (Fonsny, Suède, Claes, et Merode) ainsi que de l’ilôt D (Fonsny, Russie, Merode et Angleterre).

L’enquête publique se déroule du 10/10/07 au 08/11/07. CC : 27/11/07
Il s’agit de la proposition d’un nouveau plan d’expropriation d’immeubles dans le cadre du plan particulier s’affectation du sol « quartier de l’avenue Fonsny 1 » visant les immeubles :
Ilot A : rue de Suède, 15-19, rue de Norvège, 4-6-20, rue Joseph Claes, 18-20-24, rue de Merode, 97-99-103-105-109-111-113-115 et 115A
Ilot D : rue de Russie, 13 et 17, rue de Merode, 23 et 23A-25-31.


7ème point : Proposition d’un nouveau plan d’expropriation d’immeubles situés dans l'îlot A,
délimité par l'avenue Fonsny et les rues de Suède, Joseph Claes et de Mérode,
et dans l'îlot D délimite par l'avenue Fonsny et les rues de Russie, de Mérode et
d'Angleterre, dans le cadre du plan particulier d’affectation du sol « quartier de
l’avenue Fonsny n°1 », visant les immeubles :
îlot A : rue de Suède, 15, 19, rue de Norvège, 4, 6, 20, rue Joseph Claes,
18, 20, 24, rue de Mérode, 97, 99, 103, 105, 109, 111, 113, 115 et 115a.
îlot D : rue de Russie, 13 et 17, rue de Mérode, 23 et 23a, 25,31.
Considérant que pendant l'enquête publique qui s'est déroulée du 31/10/2007 au 14/11/2007, le
courrier suivant est arrivé au nom du Collège des Bourgmestre et Echevins :
30 lettres.
Mme Avakian du service technique de l’Urbanisme, M. Vilain représentant la S.R.I.B. ainsi que
les réclamants entrent en séance.
M. Debouverie présente sommairement le dossier et résume les étapes d’adoption d’un plan
d’expropriation. Il précise que 22 immeubles sont concernés, 17 dans le bloc A et 5 dans le bloc
D. Ils seront démolis en vue de la construction d’immeubles de logement répondant aux normes
actuelles. Des logements sociaux et des logements moyens sont prévus. Un accompagnement
des personnes expropriées est mis en place.
La séance de la commission de concertation va se dérouler comme suit :
• M. Vilain de la S.R.I.B. va faire un exposé
• ensuite la commission écoutera les remarques des réclamants
• la commission de concertation émettra un avis à huis clos.
Un intervenant demande que la même introduction soit faite en néerlandais.
Mme Avakian résume l’intervention de M. Debouverie à la suite de quoi l’intervenant s’insurge
sur le fait que tout n’a pas été traduit et qu’il compte porter plainte pour non-respect des langues
en région bruxelloise auprès des autorités compétentes.
M. Vilain de la S.R.I.B. explique que cet organisme a pour mission de créer des logements
sociaux ou moyens dont la Région, la Ville ou le CPAS sont propriétaires. Par ailleurs la S.R.I.B.
est aussi actionnaire de la société Bruxelles-Midi. La S.R.I.B. est chargée de construire ± 100
logements sur les îlots A et D, essentiellement des logements à 2 chambres et de qualité
suffisante. L’institution est déjà acteur pour ce type de projets notamment pour la Ville de
Bruxelles et donc possède une bonne expérience en la matière.
M. Vilain poursuit que le Gouvernement bruxellois a demandé la construction de logements sur
6 terrains et répète que la S.R.I.B. a le savoir-faire sur les plans financier et immobilier.
21
L’objectif est de réaliser les projets le plus rapidement possible et de travailler en collaboration
avec la société Bruxelles-Midi et la Région bruxelloise.
Un intervenant demande en quoi les personnes présentes sont concernées par ces
explications ?
M. Vilain répond que les personnes sont concernées parce qu’il s’agit de construire 80 à 120
logements dont des logements sociaux et des logements moyens. Il précise que la proportion
entre ces 2 types de logements n’est pas encore déterminée.
M. Debouverie propose d’écouter d’abord les représentants des différentes associations
présentes et d’écouter ensuite les interventions individuelles. Il demande aux personnes qui
souhaitent s’exprimer oralement de bien vouloir se faire connaître et dresse une liste de cellesci
:
M. Thierry BALSAT
Mme STRAUSS
M. Geert DE PYPER
M. BREëS
M. VANDERMEULEN
M. MOUNIATI
M. Eugène BENOIT
M. FAIN
M. Raph VANDENBOSSCH
M. Alexis DEBIN
M. DE RIDDERS
M. CHAPEL.
Une représentante de l’ASBL Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat émet les
remarques suivantes :
• Estime qu’il n’est pas nécessaire d’exproprier et de démolir des immeubles pour
accomplir les prescrits du PPAS et ce d’autant plus que les 22 parcelles concernées
par le nouveau plan d’expropriation sont des maisons habitées et que les autorités
veulent les remplacer par du logement. L’îlot A2 qui compte le plus de logements
occupés, reste encore rénovable.
• L’une des justifications du plan d’expropriation est la construction de logements qui
devaient être financés grâce aux charges d’urbanisme des bureaux. Or, ce sont
désormais des fonds de Beliris et du Plan logement de la Région qui viennent suppléer
l’absence de moyens pour construire les logements sociaux et moyens.
• Critique la logique d’un plan logement qui va détruire du logement habité pour en
construire via un plan d’expropriation pris en vertu d’une loi d’exception prévue pour
construire des autoroutes.
Demande de ne pas démolir les immeubles concernés mais de les rénover ou de permettre aux
propriétaires de les rénover.
M. Lambert de la Ligue des Droits de l’Homme émet les remarques suivantes :
• Ce dossier n’a a priori rien à faire dans une commission de concertation.
• Donne lecture d’un extrait d’un jugement relatif à une expropriation dans l’îlot C :
« ….les droits de l’homme ont été bafoués… ». Le droit au logement est un droit de
l’homme aussi et sous-tend tout le dossier.
• Tout le monde sait qu’il y a une crise du logement à Bruxelles mais la Région n’en tient
pas compte puisqu’elle détruit des logements pour faire des bureaux.
22
• Il existe aussi un droit de propriété. Les propriétaires doivent être indemnisés de façon
équitable sinon il y a violation d’un droit fondamental.
• Est révolté de l’incertitude dans laquelle sont laissés les habitants depuis si longtemps.
Les délais sont trop longs et les habitants n’ont pas de possibilité de recours.
• Si les pouvoirs publics persistent dans leurs démarches d’expropriations il faut arrêter
un timing et s’y tenir sinon les droits de l’homme ne seront pas respectés à nouveau.
• Il estime qu’il faudrait une véritable aide au relogement.
M. Breës du Comité des habitants du Midi émet les remarques suivantes :
• Le plan logement consiste en fait à démolir des logements et à en reconstruire mais
pour d’autres habitants.
• Les expropriés devraient pouvoir vendre leur bien directement aux promoteurs et ainsi
bénéficier de la plus-value de vente.
• Qu’a-t-on fait des charges d’urbanisme et que va-t-on en faire ?
• Quelles garanties a-t-on que la Région dispose bien des moyens financiers pour
acheter les immeubles aux expropriés ? Si ce n’est pas le cas on est reparti dans une
situation semblable à celle d’il y a 10 ans.
• Estime qu’il faudrait abandonner le projet de plan d’expropriation et rénover les
immeubles à l’aide de l’argent de Beliris.
• Il faudrait faire usage du droit de préemption plutôt qu’exproprier.
• Fait un historique de l’îlot C ……il restait 4 immeubles à exproprier et la Région a laissé
expirer le plan d’expropriation ce qui a nécessité d’en refaire un alors que les permis
d’urbanisme sont déjà accordés. Il qualifie ces faits de stratégie de la pression. Pour
ce qui concerne les îlots A et D il y a 22 maisons à exproprier et il est difficile de croire
que le dossier va évoluer rapidement au vu de l’historique de l’îlot C.
• Estime qu’il faut un timing des opérations avec des indemnités valables.
• Entre-temps des personnes vivent dans ces quartiers et il faut leur assurer des
conditions d’hygiène, de sécurité suffisantes, clôturer les biens à démolir par des
palissades.
• Il demande que soit apportée une aide réelle aux locataires et non une aide sociale. En
effet, dans les années 1990 l’aide au relogement a consisté à informer le public sur les
ADILS or tout le monde n’y a pas droit (condition : de faibles revenus).
M. Balsat s’oppose aux expropriations sans relogement. Au même titre que les propriétaires qui
doivent être correctement indemnisés, les locataires doivent être relogés et obtenir un
dédommagement financier.
Mme Strauss qui a fait l’objet d’une expropriation dans l’îlot A souhaite émettre des réflexions
sur la manière dont se sont passées les opérations afin que son expérience puisse servir aux
expropriés des îlots A et D :
• Dans les années 1990, M. Picqué voulait en fait procéder à une « épuration ethnique »
afin de faire partir les habitants « qui ne rapportent pas suffisamment d’impôts »,
(comparaison avec Polpote et Hitler) et les faire quitter la Région était encore mieux.
• Cite l’exemple de son ex-voisin qui a été également exproprié et qui avec l’indemnité
reçue ne sait pas racheter un immeuble à Bruxelles. M. Picqué lui a conseillé en
conséquence d’acheter un bien en province !
• Depuis 1992, les propriétaires subissent de nombreuses contraintes : ils ne peuvent
louer leur bien comme ils le souhaitent, sont assignés à domicile car des citations sont
souvent envoyées et les délais de réaction sont très courts.
• Met en avant des erreurs de procédure, des fausses informations données ou les
informations cachées. prétend que l’on a remis de faux plans aux experts
judiciaires….. en conséquence elle en retire une grande méfiance à l’égard des
autorités politiques, judiciaires et des experts. Elle conseille aux futurs expropriés de
tout bien vérifier.
23
M. De Pyper émet les remarques suivantes :
• Le plan d’expropriation doit mentionner les dispositions du PPAS.
• Depuis 1992, il y a eu plusieurs plans d’expropriation successifs et pourtant les projets
sur ces îlots sont toujours très vagues, on ne sait toujours pas combien, de logements
seront construits, de quel type et la proportion de logements sociaux et autres.
M. Vandermeulen exprime en néerlandais les remarques suivantes :
• Proteste en tant que néerlandophone car rien n’a été fait pour organiser une
commission de concertation bilingue alors qu’il s’est présenté comme néerlandophone,
il va en conséquence s’adresser aux instances compétentes pour faire annuler cette
concertation.
• M. Vilain fait un exposé sur les projets de logements mais ne donne pas de détails sur
ses compétences ni celles de la S.R.I.B.
• Signale que les locataires de son immeuble ont été harcelés afin de les pousser à
abandonner leur logement alors qu’il n’avait même pas fini de rénover son bien.
• critique l’afflux de camionnettes parquées dans le quartier à des endroits non autorisés.
• Il n’a aucune confiance vis-à-vis des autorités : il n’y a aucune garantie qu’on est pas
reparti pour une procédure qui va durer 15 ans. Il trouve scandaleux qu’il n’y ait aucun
agenda.
• Il a reçu une proposition d’acquisition de son bien de la société Bruxelles-Midi il y a 2
ans, son avocat avait écrit à cette société et il n’a toujours reçu aucune réponse à ce
jour.
• Estime que cela n’a pas de sens de remplacer des logements qui répondent aux
normes en vigueur par d’autres logements.
M. Mouniati émet les remarques suivantes :
Se plaint des conditions de vie dans le quartier depuis 1992 : poussières dues aux démolitions,
égouts cassés, le facteur qui ne passe plus rue de Norvège, les coupures de l’éclairage
public….
Mme Strauss renchérit que l’on va démolir l’immeuble dont elle est propriétaire et que l’on va en
conséquence endommager l’immeuble de M. Mouniati. Elle estime que l’on a plus d’égards
pour les animaux.
M. Mouniati ajoute que lorsque il se plaint de nuisances auprès de la police, il n’obtient ni de
réponse ni d’intervention.
Mme Strauss renchérit que lorsque l’on s’adresse à M. Dineur on n’obtient jamais de réponse
non plus.
M. Debouverie l’informe que M. Dineur n’est plus Echevin.
M. Eugène estime que le plan d’expropriation viole les droits de l’homme, qu’il n’y a aucune
garantie ni de recours possible pour les habitants, les mandataires politiques n’ont pas la
profondeur morale pour agir adéquatement.
M. Fain explique être propriétaire d’une vieille maison rue de Russie. On lui avait proposé
80.000 € pour ce bien et il n’y a pas donné suite. Entre-temps on a démoli les immeubles
voisins et on a renforcé les murs de son bien afin qu’il ne s’effondre pas. Sa maison est salubre
et compte encore des locataires. Les locataires anciens sont partis vu la dégradation du quartier
et maintenant il loue à titre précaire vu la menace d’expropriation et avec des loyers inférieurs vu
l’absence de protection sociale. Que peut offrir la commune ?
24
M. Vandenbossch du Comité de Défense de Saint-Gilles se rallie aux remarques émises par les
autres associations, de M. Breës, constate et comprend l’amertume des habitants.
M. Debin revendique des droits pour les locataires et les commerçants du quartier. En effet
ceux-ci subissent de nombreuses nuisances (bruit, poussières, parking intempestif de
camions…..), ont des frais d’avocat, doivent envisager des frais de déménagement….... Ces
dédommagements devraient être inscrits dans les nouveaux plans d’expropriation.
Mme De Ridder insiste pour connaître la date effective d’expropriation : 2008 ? 2020 ?
Demande une fourchette de dates car pour elle la menace d’expropriation constitue un grand
stress depuis de nombreuses années.
M. Debouverie répond que maintenant les choses vont aller vite, qu’on est arrivé dans une
phase de finalisation : les permis d’urbanisme sont introduits de pair avec la procédure
d’expropriation.
M. Chapel émet les critiques suivantes :
• Estime qu’un plan d’expropriation d’extrême urgence n’est pas acceptable car pour le
moment il n’y a pas d’utilité publique, il n’y a que les intérêts privés de la Région.
• Demande pourquoi les particuliers ne pourraient pas vendre directement leur bien aux
promoteurs et profiter des plus-values, le tout sous la gouverne de la commune.
• La vraie extrême urgence est que les pouvoirs publics disent quand cette opération
sera vraiment terminée. Il faut mettre une limite de 6 mois au plan d’expropriation.
• Constate que la commune ne sait pas gérer, mener cette opération : il cite en exemple
les problèmes de défectuosité de l’éclairage public, l’absence de feux lumineux aux
carrefours, le danger encouru par les piétons à proximité des chantiers, la saleté, …
• Lorsque les habitants ont l’occasion de s’exprimer c’est toujours lors de réunions
consultatives mais qui n’ont pas de poids, il n’y a jamais de vraie écoute, de dialogue,
en fait ils n’ont rien à dire, il n’y a pas de vraie démocratie.
Un représentant du BRAL remet des fascicules de remarques en séance et exprime les
remarques suivantes :
• Tout d’abord il va s’exprimer en français pour être certain d’être compris. Il adhère à
toutes les interventions exprimées jusqu’ici.
• Il fait remarquer que l’article 25bis du traité des droits de l’homme comprend le droit au
logement. Par les expropriations les personnes concernées ne savent plus faire usage
de ce droit.
• Les déracinés qui viennent déjà de quartiers pauvres sont délocalisés dans des régions
encore plus pauvres et difficiles, on aggrave ainsi la pauvreté.
• Il cite l’article 13 du traité des droits de l’homme qui n’est pas respecté puisque les
personnes concernées n’ont pas la garantie de disposer de moyens juridiques de
défense.
• Il estime qu’il y a violation de différents articles de la Constitution Belge (11, 23…)
Notamment le droit à une vie conforme à la dignité humaine est violée à plusieurs
reprises. Le droit au logement décent et à un environnement sain est violé également.
• Il constate que la déclaration de politique générale du Collège des Bourgmestre et
Echevins publiée sur le site internet communal n’est pas appliqué. Il cite la phrase « Il
s’agira d’aider les habitants les plus fragiles à créer ou recréer un véritable projet de vie,
en poursuivant les efforts dans le domaine social….. ».
• Il constate que la société Bruxelles-Midi n’a pas reçu les moyens de ses projets et va
recevoir en conséquence de l’argent « Beliris ». Comme l’argent « Beliris » n’est pas
encore versé à Bruxelles-Midi, comment la Région peut-elle acheter maintenant les
terrains à construire ?
25
• Pendant plusieurs années personne n’a reçu de proposition d’achat concrète ce qui crée
un sentiment d’incertitude.
Inter-Environnement soutient les revendications des habitants et émet les remarques suivantes :
• Demande une garantie de relogement pour les expropriés-occupants et les locataires
• Revendique le droit de rénover pour les propriétaires et le droit de continuer à habiter
dans leur immeuble.
• S’il y a expropriations il faut donner des indemnités valables et non au rabais.
• Revendique des indemnités pour les locataires vu les mauvaises conditions de vie de ces
quartiers.
• Demande de fixer le délai d’expropriation.
Une autre représentante d’Inter-Environnement émet les remarques complémentaires
suivantes :
• Elle est choquée par l’exposé de M. Vilain car celui-ci ose dire à des personnes qui ont
un logement convenable que l’on va le démolir pour construire d’autres logements.
• Se pose des questions sur la légitimité de ce nouveau plan d’expropriation car à
l’occasion des plans précédents de nombreuses critiques ont été émises et on n’en a pas
tenu compte.
• Elle est également habitante du quartier et l’a choisi pour sa mixité et pense que le projet
ne va pas revitaliser ce quartier.
• Elle critique la durée des projets d’expropriation et revendique que l’avis de la
commission de concertation mentionne un timing de réalisation.
• Estime que les indemnités prévues sont inférieures aux valeurs du marché. Elle cite
l’article 78 et suivants du Cobat. Lorsque la procédure d’expropriation dure trop
longtemps, l’indemnité ne peut tenir compte de la dévaluation due à l’altération du
quartier. Il faut comme prévu dans la réglementation prévoir des indemnités
complémentaires.
• A l’impression que les réclamants n’ont jamais été entendus.
Mme El Mounari , propriétaire du 20, rue de Norvège, se plaint de sa situation difficile, elle est
propriétaire d’un bien à exproprier, y vit avec sa famille dont une personne à mobilité réduite qui
circule en chaise roulante. Elle déplore l’interdiction de faire des travaux d’aménagement dont
l’adaptation d’une salle de bains pour personne handicapée ce qui rend la vie journalière très
difficile. De plus sortir en rue avec la chaise roulante est compliqué vue la présence de
camions.
Mme Descame de l’îlot A émet les remarques suivantes :
• les procédures d’expropriation durent depuis trop longtemps.
• Elle n’a pas le droit de faire des travaux dans son logement et ne sait pas y installer des
locataires.
• Ne peut placer des doubles vitrages pour limiter la consommation de chauffage.
• Se plaint des chantiers qu’il y a partout et en conséquence les lieux sont insalubres tant
à l’intérieur qu’à l’extérieur.
• Se plaint des incendies qui se produisent dans les ruines d’immeubles
• Se plaint de problèmes d’éclairage public dans les quartiers
• Conclut qu’on prend les habitants pour moins que rien.
Mme El Mounari ajoute qu’elle a obtenu l’autorisation officielle d’un emplacement pour
personnes à mobilité réduite devant son immeuble mais que la commune ne peut procéder à sa
réalisation à cause du plan d’expropriation.
Un intervenant estime que les biens ont été réquisitionnés par la Région et suggère de
demander en conséquence à celle-ci de prendre ces biens sous sa tutelle.
26
A huis clos les membres émettent l’avis suivant :
DU – DMS – SDRB – IBGE- COMMUNE
ABSTENTION

Le chancre du 56 - Rue de Mérode



Rue de merode 56 : Soumis à l’enquête publique du 23/05/11 au 06/06/11
Demandeur: Commune de Saint-Gilles – Mrs Pampfer & Luyckx – place Van Meenen 39 – 02/536.02.89 – akelecom@stgilles.irisnet.be
Architect: Pirson Georges – rue Fontainas 41 – 1060 Bruxelles – 02/539.43.07 – georges.pirson@skynet.be

La demande porte sur l’extension d’un centre de production et de formation professionnelle.
Démolition de la maison existante et de ses annexes. Construction d’un bâtiment neuf renfermant des salles de cours et des bureaux pour le centre de formations professionnelle « Cenforgil ».L’édifice est connecté, dans son fonctionnement, au bâtiment existant sur la parcelle voisine (rue de Mérode 54)
56 Mérode
Cenforgil / Avant‐projet / 02 2010
Rue de Mérode 56 – Extension Cenforgil – Rapport d’avant‐projet – Atelier Collectif Architecture – 5.02.2010.
Description du projet.
Le projet consiste en l’extension, dans l’immeuble sis rue de Mérode 56, du centre de
production et de formation professionnelle existant rue de Mérode 54, occupé par Cenforgil.
Le programme de cette extension comprend des formations nouvelles telles que NTIC
(nouvelles technologies) et éco‐construction.
De manière à assurer la lisibilité et la sécurité des usages et déplacements dans les deux
entités ainsi créées, sera aménagé un accueil centralisé situé dans le centre existant au 54 et
des connections entre les deux bâtiments seront créées et aménagées à chaque niveau. Ces
connections permettront, par ailleurs, l’accessibilité de l’extension aux personnes à mobilité
réduite.
La relation à l’espace public de la partie nouvelle sera assurée par la mise en place, sur les
deux premiers niveaux communicants, d’un espace de formation spécifique accordée aux
besoins du quartier.
Le bâtiment est conçu avec des performances énergétiques particulières pour ce qui
concerne le chauffage et la ventilation mais aussi pour ce qui concerne l’éclairage naturel.
Le bâtiment est conçu dans un cadre économique strict dans lequel les qualités recherchées
tiennent à la taille et à la flexibilité des espaces créés.
Principe constructif.
Le projet prévoit la démolition complète du bâtiment existant, à savoir les planchers, la
façade arrière et le mur mitoyen droit qui borde le vide de la cour attenante, compte tenu
de son état très fortement dégradé et de son insalubrité.
La démolition de la façade existante sur la rue de Mérode s’envisage à partir des contraintes
et réalités suivantes :
‐ Le maintien de la seule façade avant dans les conditions de démolition générale ne
pourrait s'envisager qu'au prix d'un étançonnement important et coûteux.
‐ Les planchers à construire devront impérativement se trouver aux mêmes niveaux que
ceux du bâtiment de Cenforgil puisque des passages accessibles aux PMR sont envisagés
entre les deux bâtiments. Ils se situeraient en regard de baies de la façade existante.
‐ Les besoins importants en lumière naturelle liés aux activités projetées ainsi qu'aux
économies d'énergie envisagées ne pourront être rencontrés par les baies de la façade
existante
‐ Les performances thermiques attendues pour le bâtiment projetées ne pourront,
également, être rencontrées par la nature de la façade existante.
Le principe constructif est directement déduit des impératifs de flexibilité et d’évolutivité
des espaces créés. A partir d’un noyau central compact et particulièrement stable, deux
poutres de taille importante rejoignent les extrémités du bâtiment. La position de ces
poutres permet d’envisager les connections avec le centre existant dans la partie avant et,
dans la partie arrière, une répartition évolutive des espaces éclairés naturellement sur la
cour à partir d’un dégagement adossé au mitoyen.
La taille optimale des éléments de construction ainsi que la position et la consistance du
noyau central sont également établies dans la perspective de moyens de chantier favorables
et, donc, économiques.
Les études liées aux performances énergétiques, menées dès le stade de cet avant‐projet,
montrent que le renforcement de l’isolation de l’enveloppe est la mesure la plus efficace
pour réduire les consommations d’énergie avec un investissement raisonnable.
La configuration particulière de l’édifice ainsi que le caractère évolutif de son programme
nécessitent que l’enveloppe soit conçue en faisant un compromis économique et
performant entre isolation et amenée de lumière naturelle, c’est pourquoi le projet présente
des façades en panneaux de polycarbonate renforcé sur l’ensemble des façades. (On lira ciaprès
le rapport complet des études menées)
Programme.
Rez‐de‐chaussée et premier étage ‐ partie avant : espace de formation ouvert sur l’espace
public : 80 m2 répartis sur les deux niveaux.
Rez‐de‐chaussée – partie arrière sur cour : classe 44 m2 et bureau attenant 20 m2.
Premier étage – partie arrière sur cour : classe atelier 72 m2.
Deuxième étage – partie arrière sur cour : classes attenantes et réunissables 2 x 30 m2
Deuxième étage – partie avant : salle polyvalente de formation (grande classe, conférence,
etc.) 60 m2.
Troisième étage – partie avant : salle polyvalente de formation (grande classe, conférence,
etc.) 60 m2.
Sur trois niveaux (rez, 1 et 2) sanitaires et point d’eau.
En cave, partie à aménager en façade et chaufferie contre l’escalier.
Au troisième étage, local de traitement de l’air accessible par la terrasse.
Niv. trotoir 10.20
Niv. Corniche 24.23
1m 5m

R+01
R+00
rez-de-chaussée et sous-sol
1:200e
rue de Mérode
premier étage
1:200e
R+03
R+02
deuxième étage
1:200e
troisième étage
1:200e




56 Merode AP
Cenforgil estimation des travaux hors frais d'étude et hors TVA
qté PU total total poste
installation de chantier 1,00 ff 20.000 20.000 20.000
démolition volume complet 1.470,00 m3 40 58.800 61.824
maçonneries r+00 ouverture de baies 2,40 0,30 3 2,16
r+01 2,40 0,30 1 0,72
r+02 2,40 0,30 2 1,44
r+03 2,40 0,30 1 0,72
5,04 m3 600 3.024
fondations isolation sous dalle de sol 82,00 m2 40 3.280 34.095
isolation sous plancher de la cave 72,00 m2 40 2.880
dalle sur sol 0,15 82,00 1 12,30 m3 320 3.936
poutres et dés de fondation chaînage fondation mur cour 0,30 4,35 1 1,31
chaînage fondation mur mitoyen 0,30 4,62 1 1,39
chaînage mur mitoyen 0,20 2,22 1 0,44
chaînage mur façade 0,20 1,80 2 0,72
dés de fondation 0,30 0,24 2 0,14
4,00 m3 1.000 3.999
pieux 10,00 p 800 8.000
pieux sécants 10,00 p 1.200 12.000
égouttage réseau EU EF EP canalisations suspendues 18,00 m 60 1.080 1.080
gros-oeuvre béton r-01 colonnes 2,34 0,08 1 0,19 156.127
r+00 2,34 0,04 2 0,19
r+01 2,34 0,04 2 0,19
r+02 2,34 0,04 2 0,19
r+03 2,34 0,04 1 0,09
0,84 m3 1.200 1.011
05 02 2010 56 Merode / estimation AP / ACA / page 1/6
qté PU total total poste
r-01 poutres 0,80 2,80 1 2,24
r+00 0,80 7,00 1 5,60
r+01 0,80 7,00 1 5,60
r+02 0,80 7,00 1 5,60
r+03 0,80 2,80 1 2,24
21,28 m3 1.000 21.280
r-01 voiles 2,64 3,60 1 9,50
r+00 2,64 3,60 1 9,50
r+01 2,64 3,60 1 9,50
r+02 2,64 3,60 1 9,50
r+03 2,64 3,60 1 9,50
47,52 m3 800 38.016
r-01 escalier 2,10 1 2,10
r+00 2,10 1 2,10
r+01 2,10 1 2,10
r+02 2,10 1 2,10
8,40 m3 1.500 12.600
r-01 plancher prédalle 72,00 1 72,00
r+00 160,00 1 160,00
r+01 160,00 1 160,00
r+02 160,00 1 160,00
r+03 86,00 1 86,00
638,00 m2 75 47.850
seuils 0,15 4,00 1 0,60 m3 1.500 900
acrotères 0,15 9,00 1 1,35 m3 1.000 1.350
maçonneries ragréage localisé mur mitoyen 54/56 7,00 m3 600 4.200
ragréage en cave - provision 2,00 m3 450 900
mur mitoyen 56/58 en blocs apparents 81,40 m3 300 24.420
mur façade sur cour en blocs soigné 12,00 m3 300 3.600
05 02 2010 56 Merode / estimation AP / ACA / page 2/6
qté PU total total poste
étanchéité r+01 4,50 28.230
r+02 1,00
r+03 86,50
r+04 86,00
178,00 m2 60 10.680
r+01 relevés 11,00
r+02 4,00
r+03 52,00
r+04 42,00
109,00 m 30 3.270
protection verte 138,00 m2 60 8.280
protection plancher 40,00 m2 100 4.000
r+01 avaloirs 1,00
r+02 1,00
r+03 2,00
r+04 1,00
5,00 p 40 200
descentes 20,00 m 30 600
exutoire de fumées 1,00 p 1.200 1.200
façades façade sur cour - polycarbonate sur mur 108,00 m2 240 25.920 44.030
façade sur rue - polycarbonate 40,00 m2 240 9.600
façade sud - polycarbonate 20,00 m2 240 4.800
acrotères 77,00 m 30 2.310
appuis de fenêtre 35,00 m 40 1.400
05 02 2010 56 Merode / estimation AP / ACA / page 3/6
qté PU total total poste
menuiserie extérieure façade sur cour - double vitrage 42,00 m2 380 15.960 31.920
façade sur rue - double vitrage 42,00 m2 380 15.960
ferronnerie escalier 1,00 p 1.800 1.800 5.800
garde corps mezzannine 8,00 m2 250 2.000
main courante escalier 20,00 m 100 2.000
cloisons & plâtre r+00 cloisons isolantes 3,00 50,00 1 150,00 33.610
r-01 3,00 50,00 1 150,00
r-02 3,00 50,00 1 150,00
r-03 3,00 30,00 1 90,00
540,00 m2 40 21.600
r+00 cloisons 3,00 25,00 1 75,00
r-01 3,00 5,00 1 15,00
r-02 3,00 22,00 1 66,00
r-03 3,00 3,00 1 9,00
165,00 m2 50 8.250
caissons (ventilation) 12,00 7 84,00 m2 40 3.360
regards RF 5,00 p 80 400
menuiserie intérieure r-01 portes RF 30 3,00 34.280
r+00 5,00
r+01 3,00
r+02 4,00
r+03 3,00
18,00 p 600 10.800
r+00 portes 6,00
r+01 6,00
r+02 8,00
r+03 2,00
22,00 p 300 6.600
r-02 impostes vitrées 8,00 m2 240 1.920
05 02 2010 56 Merode / estimation AP / ACA / page 4/6
qté PU total total poste
r-00 impostes vitrées RF 60 9,00 m2 1.200 10.800
plinthes 420,00 m 8 3.360
boîtes aux lettres 1,00 ens 800 800
sols r+00 chape lissée en béton 156,00 33.720
r-01 125,00
r-02 156,00
r-03 76,00
513,00 m2 60 30.780
r+00 carrelage WC 3,00
r-01 3,00
r-02 3,00
9,00 m2 60 540
r+00 faïence 16,00
r-01 16,00
r-02 16,00
48,00 m2 50 2.400
peintures parois intérieures 954,00 m2 10 9.540 15.380
portes et impostes 48,00 p 80 3.840
signalétique 1,00 ff 2.000 2.000
techniques sanitaire 1,00 ff 7.200 7.200 89.200
chauffage & ventilation 1,00 ff 27.000 27.000
électricité 1,00 ff 45.000 45.000
détection 1,00 ff 10.000 10.000
total € hors TVA : 589.296
05 02 2010 56 Merode / estimation AP / ACA / page 5/6
qté PU total total poste
Aménagements 54
rez-de-chaussée dépose cloisons en bois 45,00 m2 50 2.250
modification cloisons en bois 9,00 m2 180 1.620
dépose porte acier et pose châssis 2,00 ff 1.500 3.000
parement mitoyen 45,00 m2 80 3.600
chape et lino 15,00 m2 80 1.200
entreportes 3,00 p 500 1.500
modifications électricité 1,00 ff 3.000 3.000
1er étage modification serrure fenêtre 1,00 ff 500 500
entreportes 1,00 p 500 500
2ème étage dépose porte local 1,00 ff 500 500
entreportes 2,00 p 500 1.000
3ème étage dépose et repose porte local 1,00 ff 1.000 1.000
repose porte 2ème étage 1,00 ff 500 500
cloison bureau + peinture 6,00 m2 75 450
entreportes 1,00 p 500 500
modifications électricité 1,00 ff 1.500 1.500
22.620
total hors TVA : 611.916
TVA 21 % : 128.502
Total TVAC : 740.418
05 02 2010 56 Merode / estimation AP / ACA / page 6/6
ETUDE DES PERFORMANCES ENERGETIQUES DU PROJET D’EDIFICE SITUE AU 56 RUE DE MERODE
1. Introduction
L’édifice étudié est une extension du centre de formation situé aux n°54‐56 de la rue de Mérode à
Saint‐Gilles. Le bâtiment existant présente des performances énergétiques moyennes, l’enveloppe et
les système de chauffe du nouvel édifice seront donc indépendants de celui‐ci. L’étude des
performances énergétiques du nouveau bâtiment est réalisée en utilisant le logiciel « EPB‐sofware »
de l’IBGE. Elle vise à définir d’abord une enveloppe performante, pour ensuite optimiser les
techniques.
Hypothèses générales
K :
‐ Pas de pont thermique
E :
‐ Un seul secteur énergétique (pas de différentiation circulation/salles de cours)
‐ Chauffage centralisé au gaz
‐ Ventilation type C (amenée naturelle, extraction mécanique)
‐ Éclairage homogène de 300 lux
‐ Inertie intérieure importante
‐ Étanchéité à l’air : débit de fuite de 5 m3h/m2
2. Étude de l’enveloppe
2.a. Hypothèses 1 : réglementaire
Thermiques :
‐ Uj = Umin (règlementaires)
Géométriques :
‐ Façades
% fenêtres /
sol
% fenêtres /
façade
Façade rue 20,00 16,53
Façade cour 20,00 11,31
Résultats
K = 35 (<45) E = 63 (<90) Ep chauffage = 195.144 MJ Note : Ep refroidissement = 11.344 MJ Ep éclairage = 66.688 MJ Ep auxiliaires = 29.175 MJ Ep totale = 302.321 MJ Analyse ‐ L’édifice présente une bonne compacité générale, malgré le grand mitoyen en contact avec l’extérieur. Cette compacité pourrait être encore améliorée dans le cas où une maison se construirait dans la parcelle voisine. ‐ L’énergie de refroidissement est calculée par défaut par le programme. Toutefois, le projet prévoit la possibilité de ventiler naturellement les locaux en été. Ce coût énergétique doit donc être considéré comme nul. ‐ Les locaux sont mono‐orientés : A rue : grande profondeur à éclairer par une façade et sur cour : la flexibilité et l’évolutivité recherchées requièrent un rythme de fenêtre constant. L’hypothèse suivante vise donc à augmenter les surfaces de vitrage afin de maximiser l’éclairage naturel et/ou la flexibilité des locaux. 2.b. Hypothèses 2 : agrandissement des surfaces vitrées Thermiques : ‐ Uj = Umin (règlementaires) Géométriques : ‐ Façades : % fenêtres / sol % fenêtres / façade Façade rue 105.5 79 Façade cour 89 55 Résultats K = 52 (>45)
E = 78 (<90)
Ep chauffage = 254.781 MJ
Analyse
‐ Le K dépasse la valeur requise par la norme.
‐ Pour compenser cette perte, l’isolation doit être renforcée.
2.c. Hypothèses 3 : isolation renforcée des murs et vitrages
Thermiques :
‐ Uj = Uréel :
U mur = 0.37 (10cm d’isolant)
U toit = 0.22 (18cm d’isolant)
U sol = 0.38 (9cm d’isolant)
U fenêtres = 1.76 (DV basse émissivité)
Géométriques (idem hyp. 2):
‐ Façades :
% fenêtres /
sol
% fenêtres /
façade
Façade rue 105.5 79
Façade cour 89 55
Résultats
K = 39 (<45)
E = 67 (<90)
Ep chauffage = 198.338 MJ
Analyse
‐ Le K est en dessous des normes, mais supérieur au premier cas d’étude.
‐ Le coût des fenêtres est élevé et les performances moins bonnes que celles d’un mur isolé.
‐ Le programme ne tient pas compte de l’apport supplémentaire de lumière naturelle dans les
locaux et ne réduit pas la consommation électrique en éclairage.
2.d. Hypothèses 4 : isolation renforcée par l’utilisation de polycarbonate
Thermiques :
‐ Uj = Uréel (idem hyp.3)
‐ Remplacement d’une partie des fenêtres par un complexe de polycarbonate performant :
Uj poly = 0.83
Géométriques :
‐ Façades :
% fenêtres /
sol
%fenêtres /
façade
% poly /
sol
% poly /
façade
% baies /
sol
% baies /
façade
Façade cour 41,5 34 64 53 105,5 79
Façade rue 51 29 38 21,5 89 55
Résultats
K = 34 (<45)
E = 63 (<90)
Ep chauffage = 177.182 MJ
Analyse
‐ Le K est meilleur que celui du premier cas d’étude.
‐ Le gain économique en termes d’investissement est important.
‐ La quantité de lumière naturelle apportée est à étudier.
2.e. Hypothèses 5 : isolation renforcée du mitoyen
Thermiques :
‐ Uj = Uréel (idem hyp. 3 et 4)
Meilleure répartition de l’isolant : 15 cm sur le mur mitoyen en contact avec l’extérieur et 5 cm
sur les mitoyens en contact avec des bâtiments existants, plutôt que 10 cm partout.
Géométriques (idem hyp. 4):
‐ Façades :
% fenêtres /
Sol
%fenêtres /
façade
% poly /
sol
% poly /
façade
% baies /
sol
% baies /
façade
Façade cour 41,5 34 64 53 105,5 79
Façade rue 51 29 38 21,5 89 55
Résultats
K = 30 (<45)
E = 60 (<90)
Ep chauffage = 161.384 MJ
Ep refroidissement = 11.344 MJ (valeur calculée par défaut mais qui est nulle en réalité)
Ep éclairage = 66.688 MJ
Ep auxiliaires = 29.175 MJ
Ep totale= 287.333 MJ
Analyse
‐ L’isolation du mitoyen renforcée a des effets comparables avec l’utilisation du
polycarbonate.
‐ Répartition des différents postes :
Le chauffage reste donc le poste le plus important en termes de consommation d’énergie primaire.
2.f. Résumé
K E Ep chauff. Epfroid. Ep aux. Ep lum. Ep tot
Ep tot –
Ep froid.
Hyp 1 35 63 195.114,00 11.344,00 29.175,00 66.688,00 302.321,00 290.977,00
Hyp 2 52 78 254.781,00 22.677,00 29.175,00 66.688,00 373.321,00 350.644,00
Hyp 3 39 67 198.338,00 26.785,00 29.175,00 66.688,00 320.986,00 294.201,00
Hyp 4 34 63 177.182,00 28.727,00 29.175,00 66.688,00 301.772,00 273.045,00
Hyp 5 30 60 161.384,00 30.086,00 29.175,00 66.688,00 287.333,00 257.247,00
chauf
f.
56%
froid.
11%
lum.
10%
aux.
23%
Ep
chauf
f.
63%
lum.
11%
aux.
26%
Ep
L’hypothèse 5 est retenue, elle permet un bon niveau d’isolation tout en maximisant l’éclairage
naturel des locaux.
3. Étude des techniques
L’optimisation des performances de l’enveloppe permet de diminuer les besoins en énergie de
chauffage. Les hypothèses suivantes affinent les résultats issus de l’hypothèse 5, en étudiant les
implications des techniques sur les performances de l’édifice.
3.a. Hypothèse 5b : débit de ventilation
Le programme calcule le nombre d’occupants en fonction de la surface de plancher de l’édifice. Ce
nombre est défini pour des écoles et conditionne le débit d’air hygiénique. Or, un centre de
formation présente un nombre d’occupants par m2 inférieur à celui d’une école.
35
52
39
34
30
63
78
67
63 60
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Hyp 1 Hyp 2 Hyp 3 Hyp 4 Hyp 5
K E
0,00
50.000,00
100.000,00
150.000,00
200.000,00
250.000,00
300.000,00
350.000,00
400.000,00
Hyp 1 Hyp 2 Hyp 3 Hyp 4 Hyp 5
Ep chauff
Ep froid
Ep aux
Ep éclair.
Ep tot
Ep tot ‐ Ep froid
Hypothèses
80 personnes occupent le bâtiment plutôt que 138. Les débits de ventilation sont donc de 1760
m3/h plutôt que 3060 M3/h. La prise en compte de cette précision par le programme requiert par
ailleurs de considérer que l’édifice renferme des bureaux (le taux d’occupation et le E de référence
sont donc différents) .
Résultats
K E Ep chauff. Ep froid. Ep aux. Ep écl. Ep PV Ep tot Ep tot -
Ep froid
Hyp 5 30 60 161.384,00 30.086,00 29.175,00 66.688,00 0,00 287.333,00 257.247,00
Hyp 5b 30 58 129.081,00 28.732,00 19.242,00 66.688,00 0,00 243.743,00 215.011,00
Analyse
La réduction de la ventilation permet un gain important en énergie de chauffage mais déroge aux
normes en vigueur.
3.b. Hypothèse 5c : Double flux
Le système de ventilation hygiénique considéré jusqu’à présent est du « type C » : amenée d’air par
des grilles en façade, extraction mécanique par les sanitaires. Ce système n’est pas optimum en
termes énergétiques, mais, plus encore, il pose des problèmes de confort en hiver. En effet, les
débits requis sont tels que l’amenée d’air neuf revient à ouvrir une fenêtre. La mécanisation de
l’amenée d’air hygiénique (« type D ») permet de supprimer cet inconfort grâce au préchauffage de
l’air neuf par l’intermédiaire d’un échangeur.
Résultats
K E Ep chauff. Ep froid. Ep aux. Ep écl. Ep PV Ep tot Ep tot -
Ep froid
Hyp 5 30 60 161.384,00 30.086,00 29.175,00 66.688,00 0,00 287.333,00 257.247,00
Hyp 5c 30 49 89.015,00 32.167,00 44.968,00 66.688,00 0,00 232.838,00 200.671,00
Analyse :
L’échangeur de chaleur permet de réduire considérablement les besoins de chauffage en
augmentant peu la consommation des auxiliaires. De plus, il permet d’adapter les débits de
ventilation en fonction de l’occupation réelle du bâtiment.
Les gains de consommation liés à l’installation du double flux sont calculés en fonction des débits de
ventilation préconisés par la norme. Ils seront donc réduits si les débits sont adaptés (cas 5b).
3.c. Hypothèse 5d : Double flux et chauffage sur l’air
Une fois le double flux installé, le système de ventilation peut être utilisé pour chauffer l’édifice.
Résultats
K E Ep chauff. Ep froid. Ep aux. Ep écl. Ep PV Ep tot Ep tot -
Ep froid
Hyp 5 30 60 161.384,00 30.086,00 29.175,00 66.688,00 0,00 287.333,00 257.247,00
Hyp 5d 30 68 187.118,00 32.167,00 39.494,00 66.688,00 0,00 325.467,00 293.300,00
Analyse
Ce système permet de diminuer les coûts d’investissement grâce à la suppression du système de
chauffage conventionnel. Toutefois, le coût énergétique est important. En effet, en termes d’énergie
primaire, l’électricité est défavorable par rapport au gaz. Ainsi, le E augmente largement. Cette
solution ne sera donc pas retenue.
3.d. Hypothèse 5e : Panneaux photovoltaïques
La toiture de l’édifice étant dégagée et bien orientée, il est possible d’y installer des panneaux
photovoltaïques. L’hypothèse reprise ici considère 20m2 de panneau produisant 100W par m2.
Résultats
K E Ep chauff. Ep froid. Ep aux. Ep écl. Ep PV Ep tot Ep tot -
Ep froid
Hyp 5 30 60 161.384,00 30.086,00 29.175,00 66.688,00 0,00 287.333,00 257.247,00
Hyp 5e 30 57 161.384,00 30.086,00 29.175,00 66.688,00 -13.565,00 273.768,00 243.682,00
Analyse
Ce système requiert un grand investissement de base pour une production d’énergie limitée. Ses
effets sont bien moins importants qu’un renforcement d’isolation. Il n’est donc pas retenu.
3.e. Résumé
K E Ep chauff. Epfroid. Ep aux. Ep lum. Ep PV Ep tot
Ep tot –
Ep froid.
Hyp 5 30 60 161.384,00 30.086,00 29.175,00 66.688,00 0,00 287.333,00 257.247,00
Hyp 5b 30 58 129.081,00 28.732,00 19.242,00 66.688,00 0,00 243.743,00 215.011,00
Hyp 5c 30 49 89.015,00 32.167,00 44.968,00 66.688,00 0,00 232.838,00 200.671,00
Hyp 5d 30 68 187.118,00 32.167,00 39.494,00 66.688,00 0,00 325.467,00 293.300,00
Hyp 5e 30 57 161.384,00 30.086,00 29.175,00 66.688,00 -13.565,00 273.768,00 243.682,00
4. Conclusion
L’étude montre que le renforcement de l’isolation de l’enveloppe est la mesure la plus efficace pour
réduire les consommations d’énergie avec un investissement raisonnable. La configuration
particulière de l’édifice ainsi que le caractère évolutif de son programme nécessite que l’enveloppe
soit conçue en faisant un compromis entre isolation et amenée de lumière naturelle, c’est pourquoi
le projet présente des façades en panneaux de polycarbonate renforcé. Une simulation de
l’éclairement réel des locaux devra être réalisée.
L’étude montre que la réduction des débits de ventilation ainsi que l’utilisation d’une ventilation
double flux permet d’importantes économies d’énergie. Ces mesures sont donc retenues.
La façade en polycarbonate ne présente pas de résistance au feu. Les allèges et retombées en
maçonnerie de la façade sur cour garantissent que le feu ne se propage pas d’un étage à l’autre.
Toutefois, la façade avant n’étant pas porteuse, elles n’existent pas à cet endroit. En façade avant,
nous proposons d’empêcher la propagation du feu par la création de terrasses. La compacité de
l’édifice en sera donc légèrement réduite, tout comme ses performances.
30 30 30 30 30
60 58
49
68
57
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Hyp 5 Hyp 5b Hyp 5c Hyp 5d Hyp 5e
K E
0,00
50.000,00
100.000,00
150.000,00
200.000,00
250.000,00
300.000,00
350.000,00
Hyp 5 Hyp 5b Hyp 5c Hyp 5d Hyp 5e
Ep chauff
Ep froid
Ep aux
Ep éclair.
Ep tot
Ep tot ‐ Ep froid